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Le plaisir (Acte 2) 9/11

Publié le par F.Curchod

Margaret se leva pour lui faire face, avec la ferme intention de le rabrouer, mais une nouvelle fois aucun son ne sortit de sa bouche. Elle aussi pensait se marier avec le jeune homme étant enfant, mais rien ne s’était déroulé comme prévu. Elle ne pouvait pas dire qu’elle était amoureuse de son époux, mais il ne la rebutait pas non plus. Avant de revenir à Édimbourg, Margaret s’était demandé si elle éprouvait toujours des sentiments pour Liam. En partant d’Islay, la jeune femme était intimement persuadée qu’elle ne ressentait plus rien et elle pensait encore que c’était le cas quelques minutes auparavant. Mais la déclaration de Liam l’avait totalement bouleversée.

—Non Liam, nous ne devons pas, dit Margaret, essayant de ne pas céder à la tentation.

Le temps semblait s’être arrêté autour d’eux, alors que le jeune homme s’approcha davantage de Margaret. Ils ne furent plus qu’à une dizaine de centimètres l’un de l’autre et Liam patienta encore un infime instant avant de plonger vers elle pour l’embrasser à pleine bouche.

Une sensation nouvelle envahit son corps. Il sentit une vague de satisfaction et de plaisir s’empara de son être et sans réfléchir, il attrapa Margaret par le haut des cuisses et il fit un quart de tour avant de la lâcher fougueusement sur le plateau du bureau. La jeune femme laissa échapper un petit gémissement d’extase et Liam en profita pour atteindre sou cou, où ses lèvres rencontrèrent sa peau douce et bouillonnante. Elle attrapa sa tête et lui caressa machinalement les cheveux en s’abandonnant complètement, avant de basculer en arrière en emportant avec elle son amant. Ils chutèrent tous deux au sol dans un fracas étourdissant, en poussant du même coup l’une des chaises contre le mur de la cabine.

Allongée dos au plancher, Margaret retourna Liam qui était tombé sur le ventre, avant de se jeter à cheval sur lui. Son sexe entra un instant en contact avec celui de la jeune femme. Après quelques secondes, il sentit la chaude humidité de son entrejambe traverser son pantalon et atteindre son pénis.

Tout en continuant à l’embrasser langoureusement, il remonta sa main le long de sa cuisse droite, pour découvrir qu’elle ne portait qu’une simple tunique de lin et aucune chemise*16. Un instant, il pensa le lui faire remarquer, mais Margaret lui mordilla sensuellement la lèvre et il en oublia jusqu’à son nom.

 

*16 Chemise : Au moyen-âge, les hommes et les femmes portaient des chemises comme unique sous-vêtement.

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S
Très bel article, très intéressant et bien écrit. Je reviendrai me poser chez vous. N"hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo). A bientôt.
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F
Merci!<br /> Je passerai sur votre blog avec plaisir.<br /> F.