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Qualité ou quantité ?

Publié le par F.Curchod

Qualité ou quantité ?

Samedi 15 décembre, j’ai eu la chance de faire ma première séance de dédicace.

C’est ma sœur, qui m’a trouvée cette opportunité à la FNAC de Morteau. Comme elle travaille dans l’un des autres magasins du propriétaire, la démarche m’a été simplifiée et après seulement quelques mails, tout était organisé.

J’étais bien sûr très emballé et excité à l’idée d’aller parler de mon ouvrage à toutes les personnes qui m’approcheraient. À mon arrivée sur place, j’étais rempli d’énergie et de motivation en voyant le monde présent dans le magasin.

Malheureusement, une heure plus tard j’ai clairement dû revoir mes ambitions à la baisse. La plupart des passants ne s’arrêtaient pas à ma table. Pire ils ne jetaient même pas un œil à mon livre, se dirigeant directement vers d’autres rayons.

J’étais pourtant très bien positionné. Les employés de la FNAC*, m’avaient placé en évidence, juste devant les étalages d’ouvrages.

Mais les passants ne semblaient pas s’intéresser à mon travail. On m’a expliqué que c’était comme ça à chaque fois qu’ils organisaient des séances de dédicaces et qu’ils commençaient à hésiter à continuer l’aventure.

Alors oui, je n’ai pas été satisfait du nombre de ventes, mais ce qui m’a le plus déçu c’est le manque d’intérêt des gens. En quatre heures, j’ai seulement eu une petite dizaine de personnes qui se sont approchées de moi. Les autres semblaient m’éviter consciencieusement en contournant ma zone pour rejoindre les livres derrière ma table ou les rayonnages.

En revanche, je suis très heureux des rencontres que j’ai faites durant cette journée. J’ai échangé avec quelques personnes intéressantes que je n’oublierai jamais et qui m’ont fait grandir en tant qu’auteur.

Au moment de tirer un bilan de ce premier essai, je suis triste et déçu. Pas par cette journée, mais par moi-même. Au fil des jours, j’avais fondé d’absurdes espérances sur cette séance de dédicace et j’avais fini par en oublier l’essentiel. Je n’ai pas écrit ce livre en souhaitant devenir riche ou célèbre même si le rêve ultime est de pouvoir en vivre, mais en voulant partager les histoires que j'invente avec d’autres et les faire voyager, rêver comme les auteurs qui m’inspire depuis toute ces années.

Ciao

* Je tiens d’ailleurs à les remercier chaleureusement pour leur accueil, surtout Damien.

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